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    • En direct de l'univers - Jean-Pierre Ferland

      PHOTO : Radio-Canada

      Arts

      Pluie d’hommages à Jean-Pierre Ferland

    • Une vague d’amour

      Portrait de Jean-Pierre Ferland.

      PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers

      L’auteur-compositeur-interprète québécois Jean-Pierre Ferland est mort de causes naturelles, le 27 avril, à Saint-Gabriel-de-Brandon, dans la région de Lanaudière. Il avait 89 ans. Il laisse derrière lui un legs immense, qui est célébré par de nombreuses personnalités et organisations dans toute la francophonie.

    • « Tu m’as écrit des baisers qui m’allument mieux que toutes les étoiles. La vie de la cour t’a emporté avec les carnets d’amour de ma chambre de l’hôtel Saint-Amant.Les femmes que tu as tant aimées sont tristes.La nuit se couche en pleurant.Adieu Jean-Pierre.Je t’aimerai toujours… toujours... toujours... »

      CÉLINE DION

      Chanteuse

    • « L'autobus du showbusiness » avec la chanteuse Ginette Reno et l'animateur Jean-Pierre Ferland en 1988.

      PHOTO : Radio-Canada/Photographe inconnu

      Grande complice de Jean-Pierre Ferland, Ginette Reno a souligné l’importance que celui-ci a eu tout au long de son parcours : « Tu aurais pu être l’homme de ma vie », écrit-elle. Les deux géants de la chanson québécoise se sont croisés à plusieurs reprises. Avec lui, Ginette Reno a chanté T'es mon amour, t'es ma maîtresse , en plus de reprendre l'inoubliable Un peu plus haut, un peu plus loin.

    • Une source d’inspiration

      Jean-Pierre Ferland.

      PHOTO : ICI ARTV

      Le géant de la chanson francophone a inspiré de nombreux artistes, entraînant une étonnante gamme de reprises aux quatre coins du monde.Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Renée Claude, Nana Mouskouri, Jean Lapointe, Charlotte Gainsbourg, la Compagnie créole en sont, parmi d'autres.

    • « Un grand pilier »

      À 83 ans, Jean-Pierre Ferland a toujours le goût de chanter

      PHOTO : Matériel de l'artiste

      La Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) a salué « l'œuvre immense que Jean-Pierre Ferland lègue à la société québécoise, canadienne et à toute la francophonie ». L'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) a aussi salué la carrière « d'un grand pilier de la chanson québécoise ».

    • La classe politique pleure Ferland

      Jean-Pierre Ferland chante en s'accompagnant à la guitare.

      PHOTO : Radio-Canada / Jean-Pierre Karsenty

      Le premier ministre du Québec, François Legault, a rendu hommage à « un grand bâtisseur de la chanson québécoise-française ». Plusieurs élus fédéraux ont aussi salué « un monument de notre culture » au « rayonnement international ».

    • « Jean-Pierre Ferland était un géant de la musique francophone. Il a écrit et chanté des chansons qui feront à jamais partie de la culture québécoise. Il nous manquera énormément. »

      JUSTIN TRUDEAU

      Premier ministre du Canada

    • Arts

      L’héritage colossal de Jean-Pierre Ferland

      Jean-Pierre Ferland est debout sur scène devant un micro en souriant et en chantant.

      PHOTO : Hardiesse Productions

    • Des chansons par centaines

      Céline Dion chante en compagnie de Jean-Pierre Ferland et de Ginette Reno.

      PHOTO : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

      L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland s’est éteint à l’âge de 89 ans. Il laisse derrière lui un héritage musical qui aura profondément marqué le Québec et la francophonie. Durant son impressionnante carrière, il a écrit plus de 450 chansons réparties sur une trentaine d’albums.

    • Avant le succès, Radio-Canada

      À la fin des années 1950, Jean-Pierre Ferland, dans la jeune vingtaine, est préposé aux horaires pour le diffuseur public Radio-Canada. Son talent pour la musique impressionne ses collègues, qui lui offrent non seulement une guitare mais aussi l’occasion d’enregistrer son premier album… en plus de lui suggérer de suivre des cours de chant. Il quitte son emploi en 1958 pour se consacrer à son art.

    • L'artiste sourit en ouvrant grand les bras devant un micro.

      Le jeune artiste se fait rapidement un nom, mais c’est dans les années 1960 que sa carrière prend son envol. Il enchaîne les victoires lors de concours musicaux, y compris des compétitions internationales, et fait des passages remarqués sur les scènes à Paris.

      PHOTO : Radio-Canada

    • Jaune, la révolution

      Un dessin d'une ferme et d'un arbre à l'horizon entre un ciel et une terre complètement jaunes.

      PHOTO : Audiogram/Discogs

      En 1970, il lance « Jaune », son 11ᵉ album. Inspiré par une nouvelle vague de chanteurs qui s’éloignent des traditions, notamment Félix Leclerc et tout particulièrement Robert Charlebois, Ferland décide d’être moins « straight ». À 37 ans, il apprend à s’amuser avec sa musique et écrit certaines de ses chansons les plus célèbres, résolument plus modernes que les précédentes.

    • « J’ai été le premier au Québec à me servir des synthés, mais à ce moment-là, il fallait les faire venir de Los Angeles. Il fallait aussi faire venir des techniciens, parce qu’on ne savait pas comment les opérer. »

      JEAN-PIERRE FERLAND

      En entrevue au micro de René Homier-Roy en 2017

    • Une « retraite » active

      Même s’il évoque la retraite dès 2005, Jean-Pierre Ferland continue d’être actif sur la scène musicale. Il participe à l'émission spéciale Céline Dion… sans attendre, fin 2012, avant de se transformer en coach pour La Voix en 2013. En 2015, il souffle ses 80 bougies avec l'OSM à la Maison symphonique et lance un album country en 2020.

    • Parmi ses nombreuses distinctions :

      • 22 nominations et trois trophées au Gala de l'ADISQ (qui n’existait pas encore quand il a lancé ses 15 premiers albums)
      • Deux fois lauréat du Grand Prix de l'Académie Charles-Cros
      • Officier de l’Ordre du Canada
      • Chevalier de l’Ordre national du Québec
      • Chevalier puis officier de l'Ordre de la Pléiade
      • Membre du Canadian Songwriters Hall of Fame
    • Une jeune femme expire une bouffée de vapeur prise de la cigarette électronique qu'elle tient à la main.

      PHOTO : getty images/istockphoto / Igor Ilkov

      Santé

      La consommation d’alcool et de nicotine des ados inquiète l’OMS

    • Le logo de l'OMS.

      PHOTO : Reuters / Pierre Albouy

      L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est préoccupée par des « tendances inquiétantes » dans la consommation d’alcool et de nicotine des adolescents, révélées dans une étude menée auprès de 280 000 jeunes de 15 ans et moins au Canada, en Europe et en Asie centrale.

    • Plus de la moitié des moins de 15 ans ont déjà bu de l’alcool

      Des canettes de seltzer pêle-mêle sur la glace.

      PHOTO : Radio-Canada

      L’alcool demeure la substance proscrite la plus prisée par les adolescents : 57 % des jeunes de 15 ans en ont déjà bu au moins une fois et près de 40 % en avaient consommé dans les 30 jours avant de répondre à l’enquête de l’OMS. Environ un adolescent sur dix a répondu avoir déjà été fortement ivre.

    • Les filles rattrapent les garçons

      Alors que la consommation de substances psychoactives était plus courante chez les garçons historiquement, l’OMS note que la tendance est en voie de s’inverser, surtout en matière d’alcool. 40 % des filles de moins de 15 ans ont dit avoir bu au moins une fois au cours des 30 derniers jours, contre 38 % il y a quatre ans.

    • La populaire cigarette électronique : une tendance mondiale

      La popularité grandissante de la cigarette électronique se confirme parmi les jeunes sondés, bien que le tabagisme soit en recul (13 % des 11-15 ans disent avoir déjà fumé une cigarette, 2 % de moins qu'il y a quatre ans). L’étude montre qu’environ un tiers des jeunes de 15 ans ont vapoté au cours de leur vie, et que 20 % l’ont fait dans les 30 jours précédant l’enquête.

    • Une jeune femme aux ongles peints en rose tient devant elle un téléphone cellulaire protégé par une coquille colorée.

      PHOTO : Associated Press / Rick Bowmer

      La principale cause suspectée : le confinement pandémique. Les mesures de confinement ont modifié les habitudes des 11-15 ans, qui ont passé plus de temps devant leurs écrans et ont donc été exposés à plus de publicités. La tendance à la réduction des habitudes de consommation qui s’observait avant l’arrivée de la COVID-19 s’est inversée.

    • « Étant donné que le cerveau continue de se développer jusqu’à environ 25 ans, les adolescents doivent être protégés des effets des produits toxiques et dangereux. Malheureusement, les enfants d’aujourd’hui sont constamment exposés au marketing en ligne ciblé de produits nocifs. »

      HANS KLUGE

      Directeur régional de l'OMS pour l’Europe

    • Mesures de santé publique proposées :

      • Augmenter les taxes (donc les prix) de ces produits
      • Limiter leur disponibilité en réduisant les heures d’ouverture des commerces et leur nombre
      • Interdire les arômes dans les cigarettes électroniques (comme c’est le cas au Québec)
      • Être plus restrictif en matière de publicités sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels
    • International

      Une (autre) mort qui rappelle celle de George Floyd aux États-Unis

      Un homme se tient debout près d'un comptoir de bar

      PHOTO : Caméra de la police de Canton

    • Un policier et une secouriste transportent la victime sur un brancard.

      PHOTO : Police de Canton

      Un Afro-Américain de 53 ans, Frank Tyson, a perdu la vie à la suite d’une arrestation policière musclée dans un bar de l’État de l’Ohio le 18 avril. Menotté et maintenu au sol, l’interpellé est mort étouffé après avoir été immobilisé pendant de nombreuses minutes. La scène, filmée par les caméras corporelles des agents, rappelle l'arrestation de George Floyd, mort sous le genou d'un policier blanc en 2020.

    • Que s’est-il passé?

      Frank Tyson était soupçonné par la police d’être impliqué dans un accident de la circulation. Interpellé dans un bar, le quinquagénaire, qui était en liberté conditionnelle, a résisté à son arrestation. Les agents l’ont placé face contre terre et l’ont retenu avec un genou dans le dos. Frank Tyson leur a crié à plusieurs reprises qu'il ne pouvait plus respirer avant de perdre connaissance. Il a été déclaré mort à l'hôpital moins d'une heure après l’arrestation.

    • Deux policiers maintiennent un homme au sol.

      PHOTO : Reuters / CANTON POLICE DEPARTMENT

      Les deux policiers impliqués dans la mort de Frank Tyson, Beau Schoenegge et Camden Burch, ont été mis en congé administratif. L’affaire a été confiée au Bureau of Criminal Investigation (BCI) du procureur général de l’Ohio afin de mener une enquête indépendante sur ce décès.

    • 4 ans après George Floyd

      Une murale avec le visage de George Floyd et portant l'inscription «I can't breathe. I want justice».

      PHOTO : Emmanuel Dunand/AFP/Getty Images

      Le 25 mai 2020, George Floyd, un homme noir de 46 ans, est mort dans les mêmes circonstances. Le policier Derek Chauvin s’est agenouillé sur son cou pendant 9 minutes et 29 secondes. L'autopsie de George Floyd a conclu à une mort « par homicide ». Ce drame a entraîné des émeutes aux États-Unis et des manifestations pour les droits des Noirs et contre la brutalité policière partout dans le monde.

    • Des techniques d’immobilisation contestées

      Trois policiers arrêtent un manifestant lors d'une manifestation contre la violence policière et l'injustice raciale.

      PHOTO : Reuters / Terray Sylvester

      Techniques de contrôle physique, contention par pression, pistolets à impulsion électrique, coups portés au corps… La police américaine a recours à ces techniques pour éviter d’utiliser des armes à feu. Cependant, elles peuvent tout autant tuer, comme le démontre une enquête menée par les journalistes de l’Associated Press (AP).

    • 1000 morts en 10 ans

      C’est le nombre de personnes qui ont perdu la vie aux États-Unis après que la police les eut maîtrisées en employant des moyens censés ne pas être mortels, selon le rapport de l’AP. Près de 75 % de ces morts sont survenues lorsque les agents ont utilisé leur poids corporel pour maintenir ces personnes sur le ventre. L’enquête a aussi révélé que les mots « Je ne peux pas respirer » et des demandes d’aide similaires avaient souvent été ignorés.

    • Des manifestants brandissent la photo de George Floyd et des banderoles sur lesquelles il est écrit : Black Lives Matter

      Les Noirs surreprésentés

      Ces décès ont aussi touché les Noirs de manière disproportionnée, bien que toutes les origines ethniques soient concernées, d’après le rapport de l’AP. Presque toutes les victimes étaient des hommes.

      PHOTO : Associated Press / Carolyn Kaster

    • Risque accru

      Des manifestants sont couchés au sol, les mains dans le dos.

      PHOTO : Reuters / Lindsey Wasson

      Le rapport indique que les policiers américains sont formés pour mettre les suspects sur le ventre afin de les menotter. De nombreux experts médicaux préviennent que cette pratique fait augmenter les risques pour la vie. Ils conviennent que les policiers devraient plutôt coucher les suspects sur le côté ou les faire asseoir dès que possible.

    • Des étudiants sont assis avec du ruban adhésif sur la bouche et une main dans les airs, sur la place du Panthéon à Paris.

      PHOTO : Getty Images / AFP / VICTORIA VALDIVIA

      International

      Le mouvement étudiant pro-Gaza se répand dans le monde

    • Une femme utilise un porte-voix pendant que des étudiants et d'autres manifestent dans un campement de protestation.

      PHOTO : Reuters / Leah Millis

      Après avoir pris d’assaut des dizaines de campus américains, le mouvement en soutien au peuple palestinien a commencé à se propager dans les universités d’Europe et d’Australie. Les étudiants demandent à leurs universités de couper tous leurs liens avec les établissements scolaires israéliens et de cesser d’investir dans des entreprises accusées d’alimenter la guerre.

    • En France, en Italie et au Royaume-Uni

      À Paris, jeudi, des étudiants de la Sorbonne ont organisé un rassemblement pro-Palestine au Panthéon, tandis que d’autres ont bloqué l’accès à l’université Sciences Po. Des mobilisations ont également eu lieu dans les derniers jours sur des campus du Royaume-Uni et de l’Italie.

    • Des étudiants se tiennent aux côtés de tentes et de drapeaux palestiniens devant l'université.

      En Australie, des étudiants ont installé des campements pour Gaza sur les terrains des universités de Melbourne et de Sydney.

      PHOTO : Facebook / Students for Palestine - Sydney Uni

    • Interventions controversées

      Des dizaines d'étudiants sont debout devant une barrière près de laquelle des policiers interdisent l'accès au site.

      PHOTO : Getty Images / AFP / JOSEPH PREZIOSO

      Du côté des États-Unis, quelque 100 manifestants propalestiniens ont été interpellés samedi matin à l’Université Northeastern, à Boston, où les policiers ont défait un campement. Plusieurs interventions musclées des forces policières dans des campus américains, à la demande des directions d’établissements, ont fait l’objet de vives critiques au cours des dernières semaines.

    • Dans un nombre croissant de campus universitaires à travers le pays, les étudiants manifestent et installent des campements de tentes sur le terrain des universités pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza.

      L’épicentre du mouvement se trouve à l’Université Columbia, à New York. Vendredi soir, le Sénat de l’établissement a voté pour la création d’un groupe de travail afin d’évaluer la gestion des tensions sur le campus par la direction.

      PHOTO : Getty Images / Stephanie Keith

    • Des mobilisations ont aussi eu lieu dans des universités prestigieuses comme :

      • Harvard
      • Yale
      • Princeton
    • Craintes pour la sécurité

      De nombreux étudiants israéliens ont écrit aux directions d’universités, affirmant ne pas se sentir en sécurité sur leur campus. Khymani James, une figure de proue du mouvement propalestienien à l’Université Columbia, a été banni de cet établissement en raison d’une vidéo qu’il a publiée sur les réseaux sociaux en janvier dernier, dans laquelle il déclarait que les « sionistes ne méritent pas de vivre ».

    • Une personne verse une louche de sirop d'érable sur de la neige.
      Économie

      Une saison des sucres exceptionnelle cette année

      PHOTO : getty images/istockphoto / Marc Bruxelle

    • Températures propices

      Après une saison des sucres décevante en 2023, les producteurs de sirop d’érable du Québec ont de quoi se réjouir cette année. Les températures clémentes à la fin de l’hiver et au début du printemps leur ont donné droit à une longue période de récolte qui pourrait atteindre de nouveaux sommets.

    • « On va battre tous les records. [...] La moyenne, c’est à peu près 3,5 livres à l’entaille. Cette année, plusieurs entreprises vont dépasser les 5 livres à l’entaille. »

      JUSTIN PLOURDE

      Président des Producteurs et productrices acéricoles du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie

    • Des centaines de barils de sirop d'érable entassés dans un entrepôt.

      PHOTO : Producteurs et productrices acéricoles du Québec

      Bien que la production totale de sirop d’érable en 2024 ne soit pas encore connue, des acériculteurs affirment déjà avoir doublé leur production en commençant la récolte deux ou trois semaines plus tôt qu’à l’habitude. La réserve de sirop d’érable du Québec, qui était « à sec », pourra ainsi être regarnie, affirme Justin Plourde.

    • Production de sirop d’érable au Québec en millions de gallons :

      • 2023 : 9,36
      • 2022 : 15,95
      • 2021 : 10,03
      • 2020 : 13,22
      • 2019 : 12,03
      Statistique Canada
    • Les aléas du climat

      Des tuyaux de plastique relient des érables les uns aux autres.

      PHOTO : Radio-Canada / La semaine verte

      La production de sirop d’érable dépend fortement des conditions climatiques, d’où la variabilité des dernières années. Les dérèglements climatiques sont donc source d’une grande imprévisibilité pour les acériculteurs. Pour l’instant, il est trop tôt pour déterminer si leurs effets sur la production acéricole seront surtout positifs ou négatifs.

    • « Ce qu’on sait, par contre, avec les changements climatiques, c’est qu’on voit un déplacement de la zone bioclimatique favorable à la production acéricole vers le nord, ce qui veut dire que pour les Américains, ça va être de plus en plus complexe de faire du sirop d’érable, alors qu'au Québec, on va avoir de nouvelles [possibilités] à long terme. »

      JOËL VAUDEVILLE

      Directeur des communications des Producteurs et productrices acéricoles du Québec

    • Techno

      4 questions clés sur le nouveau robot de Meta

      Une demi sphère pourpre, avec l'écriteau «Meta AI» au dessus.

      PHOTO : Meta

    • Mark Zuckerberg, PDG de Meta, lors d'une conférence sur l'IA le 27 septembre 2023.

      PHOTO : Reuters / Carlos Barria

      Il est arrivé dans l’application Messenger avec le message « Demandez ce que vous voulez à Meta AI ». C’est le nouveau robot conversationnel du géant des réseaux sociaux, qui le présente comme « l’assistant d'intelligence artificielle (IA) le plus intelligent [...] en accès libre ».

    • Une femme tient en main un téléphone intelligent.

      PHOTO : iStock

      Meta AI est aussi sur Facebook, Instagram, WhatsApp et sur le site meta.ai, mais son français n’est pas encore au point. Il est capable de chercher sur Google et sur Bing, et il est censé générer de meilleures réponses et des images plus vite que ses semblables comme ChatGPT. Marie-Jean Meurs, professeure d’informatique à l'Université du Québec à Montréal spécialisée en IA, a répondu à nos questions.

    • Q. Quelle est la différence entre Meta AI et ChatGPT?

      R. Les technologies sont les mêmes, elles s'appuient toutes les deux sur de gros modèles de langues. En revanche, la diffusion diffère : contrairement au modèle de ChatGPT, celui de Meta est en code ouvert. On ne sait cependant pas exactement quels contenus ont été utilisés pour l'entraîner.

    • Quand le code source d’un logiciel est « ouvert » ou « libre », il est possible d’y accéder gratuitement, de le modifier et de le redistribuer. Meta a dit ouvrir son code pour « lancer la prochaine vague d’innovation en IA ».

    • Q. Est-ce qu’on peut se fier à Meta AI?

      R. Il génère beaucoup de contenus farfelus. Il faut garder en tête que ces outils ne sont pas conçus pour fournir des réponses valides, mais pour construire des réponses jolies (belle syntaxe, belles images, etc.).

    • Q. Quels sont les risques pour notre vie privée?

      R. Comme toujours, les contenus fournis par les utilisateurs sont partagés avec Meta et les compagnies tierces qui achètent ces données ou les échangent avec Meta. On ne devrait donc jamais écrire d’informations personnelles.

    • Q. Et les risques à plus long terme de tous ces robots conversationnels?

      R. L'absence de garantie de validité amène des risques de désinformation et de mésinformation à grande échelle. Les coûts énergétiques associés à l'entraînement de ces grands modèles de langue sont très, très élevés : leur impact sur l'environnement est donc à considérer sérieusement.

    • Économie

      Avoir une voiture électrique pourrait vous coûter plus cher

      Un véhicule est branché à une borne de recharge.

      PHOTO : Radio-Canada / Catherine Gosselin

      Québec réfléchit (entre autres) à imposer une nouvelle taxe aux propriétaires

    • 5500

      C’est le nombre de bornes de recharge pour véhicules électriques disponibles sur les routes du Québec, dont près d’un millier sont des bornes rapides. Elles font partie du circuit électrique bâti par Hydro-Québec, qui compte ajouter 2500 bornes rapides et 4500 bornes standards d’ici 2030.

    • Une privatisation du circuit électrique?

      Par contre, Hydro-Québec veut progressivement se retirer et laisser le secteur privé s’emparer du circuit. Plusieurs stations d’essence se disent prêtes à remplacer la société d'État, ce qui risque de faire augmenter les coûts des recharges. Actuellement, les électromobilistes paient le même prix, qu'ils soient à Montréal ou dans une région éloignée. Avec le privé, c’est quelque chose qui pourrait changer.

    • Actuellement, six stations Petro Canada du Québec offrent des bornes de recharge électrique.

      PHOTO : Petro Canada

      Et le secteur privé frappe déjà à la porte, selon un mémoire remis au ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon. C’est le cas de l'Association des distributeurs d'énergie du Québec (ADEQ), qui dit connaître les besoins des automobilistes et déjà avoir les infrastructures nécessaires.

    • « Le gouvernement doit envisager de retirer Hydro-Québec du marché de la revente d’électricité-carburant et laisser cette activité au secteur privé. »

      Mémoire de l'Association des distributeurs d'énergie du Québec

    • Quatre bornes de recharge de véhicules électriques dans un stationnement en hiver.

      PHOTO : Radio-Canada / François Gagnon

      Selon l’Association des véhicules électriques du Québec, l’arrivée du privé sur le circuit électrique pourrait avoir d’autres conséquences que la hausse des tarifs. L’entretien des réseaux de recharge pourrait ne pas être fait aussi assidûment et adéquatement que ne le fait Hydro-Québec actuellement, notamment en période hivernale.

    • Vers une nouvelle taxe?

      • Québec réfléchit aussi à mieux rentabiliser son réseau électrique, comme sa taxe sur l’essence, qui sert à financer les infrastructures routières et le transport en commun.
      • Dans d’autres provinces du Canada, il existe déjà des mesures de contribution, comme une taxe à la recharge, au kilomètre, ou encore à l'immatriculation.
      • Aucune décision sur la nature de cette potentielle taxe n’a été prise, assure la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.
    • International

      TikTok va se battre pour ne pas être vendu aux États-Unis

      Une illustration du logo de TikTok avec les drapeaux chinois et américain.

      PHOTO : Reuters / Dado Ruvic

    • TikTok c. États-Unis

      Les États-Unis viennent d’adopter une loi exigeant la vente de TikTok dans un délai d’un an sous peine d’exclure l’application des boutiques d’Apple et de Google sur le territoire américain. La maison mère du réseau social chinois, Bytedance, n’a cependant pas l’intention de s’y conformer et se prépare pour une bataille juridique.

    • « Cette loi inconstitutionnelle est une interdiction de TikTok, et nous la contesterons devant les tribunaux. Nous pensons que les faits et la loi sont clairement de notre côté, et nous finirons par l’emporter. »

      TIKTOK

      Dans une déclaration sur X

    • Pourquoi cette loi américaine?

      Washington soupçonne le Parti communiste chinois d’utiliser l’application pour espionner des Américains et servir sa propagande dans l’optique où les entreprises chinoises sont tenues légalement depuis 2017 de remettre aux autorités des données qui relèveraient de la sécurité nationale.

    • Les bureaux de TikTok en Californie.

      ByteDance dément catégoriquement ces allégations, soutenant avoir investi « des milliards pour assurer la sécurité des données américaines et préserver la plateforme de toute influence ou manipulation extérieure ».

      PHOTO : Reuters / Mike Blake

    • 170 millions d’utilisateurs

      Une interdiction de TikTok aurait « un effet dévastateur » sur plus de 170 millions d’Américains et de 7 millions d’entreprises aux États-Unis, déplore TikTok.

    • Une illustration du logo de TikTok, du drapeau américain et d'une vitre brisée.

      PHOTO : Reuters / Dado Ruvic

      Selon les analystes, un recours en justice de TikTok devrait s’appuyer sur le premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d’expression et pourrait durer des années.

    • Un pancarte sur laquelle on peut lire, en anglais « Sauvez le Net ».

      PHOTO : afp via getty images / ALEX EDELMAN

      Techno

      Les États-Unis rétablissent la neutralité du Net, ça change quoi?

    • Des personnes tiennent des pancartes qui disent, en anglais, « protégez la neutralité d'Internet » ou « Sauvez Internet ».

      PHOTO : Reuters / Kyle Grillot

      La Commission fédérale des communications (équivalent américain du CRTC) vient de rétablir la neutralité du Net, qu’elle avait abolie en 2018. Ce principe fondateur d’Internet auquel adhèrent la plupart des pays, dont le Canada, stipule que tout contenu en ligne doit être traité de manière égale.

    • Qu’est-ce que ça veut dire?

      Ça signifie que tout le trafic sur la toile, qu'il provienne d'un d'un gros joueur comme Facebook ou YouTube, ou d’un plus petit, comme le site d’une entreprise locale, a le droit de voyager à la même vitesse. Ça empêche donc les fournisseurs d’accès à Internet de donner un accès plus rapide aux sites web qu’ils possèdent et de ralentir ceux de la concurrence.

    • Depuis l’abolition de la neutralité du Net les fournisseurs d’accès à Internet pouvaient notamment :

      • Forcer leur clientèle à payer pour accéder à certains sites web
      • Moduler volontairement la vitesse de connexion, en fonction des contenus
      • Bloquer certains sites web ou censurer certains contenus en ligne
    • « Chaque consommateur mérite un accès à Internet rapide, ouvert et équitable. Ces règles sur la neutralité du Net garantissent que vous puissiez aller où vous voulez et faire ce que vous voulez en ligne, sans que votre fournisseur fasse de choix à votre place. »

      JESSICA ROSENWORCEL

      Présidente de la Commission fédérale des communications

    • Ça change quoi chez nous?

      Même si le Canada adhère au principe de la neutralité d’Internet, une bonne partie du trafic au pays passe par les infrastructures américaines. Des Canadiens ont donc pu subir, depuis 2018, des ralentissements de leur navigation en ligne.

    • D’autres impacts du rétablissement de la neutralité d’Internet :

      • Les fournisseurs d’accès à Internet sont considérés comme des services essentiels, comme la téléphonie
      • Ils ne peuvent plus vendre des données personnelles de leurs clients, comme leur localisation
      • La Commission fédérale des communications peut monitorer les pannes d’Internet et assister les services d’urgence en cas de besoin
    • Pourquoi les États-Unis font marche arrière?

      La neutralité du Net a été abolie alors que Donald Trump était au pouvoir et que la Commission fédérale des communications était majoritairement composée de républicains. L’objectif déclaré était de stimuler la concurrence et les investissements privés dans les infrastructures. Sous l’administration Biden, la Commission est de nouveau à majorité démocrate et adhère aux principes qu’avaient les créateurs d'Internet quand ils ont développé cette technologie.

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