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Grand-maman ne peut plus tricoter? Des bénévoles de l’Î.-P.-É. veulent vous aider

Masey Kaplan et Jennifer Simonic tricotant.

Masey Kaplan et Jennifer Simonic ont fondé l'initiative Loose End Project.

Photo : Loose End Project

Radio-Canada

Que faire lorsqu’un être cher devient trop malade ou décède avant de terminer un projet d’artisanat?

C’est cette question qui a mené les fondateurs du groupe Loose Ends Project à recruter des milliers de finisseurs.

Une vingtaine de bénévoles de l’Île-du-Prince-Édouard collaborent à l’initiative qui regroupe plus de 12 000 personnes à travers le monde.

Lorsque vous fabriquez quelque chose pour quelqu’un, vous pensez à elle à chaque point, raconte Anna Farquhar de North Rustico.

Des poupées en  crochet.

Anna Farquhar est habile en tricot et en crochet. Elle s'est donné comme mission d'aider des gens à terminer des projets.

Photo : Gracieuseté : Anna Farquhar

Elle se sent investie d’une mission lorsqu’elle termine le projet d’une personne, qui l’avait entamé pour un être aimé.

Elle se souvient entre autres d’une couverture qui avait été déchirée par un chien et qu’une dame avait l’intention de réparer, afin de la transmettre à une cinquième génération. Elle voulait la donner à son petit-fils. Alors je l’ai réparée, raconte-t-elle.

Un projet qui fait des petits

Le groupe a été formé aux États-Unis il y a 18 mois par Masey Kaplan et par Jennifer Simonic de Seattle.

Cette dernière a eu l’idée en aidant un ami à nettoyer les articles de tricots de sa mère.

Nous sommes tombés sur deux couvertures qu’elle avait commencé à faire pour ses frères, raconte Mme Simonic à CBC.

Selon le site web de Loose End Project, au moins 2500 projets ont été ainsi complétés.

Souvent, les besoins de finition sont partagés à travers les médias sociaux. C’est ce qui a attiré l’œil de Carla Di Giorgio de North Wilshire à l’Île-du-Prince-Édouard. Elle raconte le défi de poursuivre un projet commencé sans l’utilisation d’un patron.

On prendra les mesures de la personne à qui était destiné le tricot et essayer que ça lui fasse, puisque parfois c’était pour un enfant qui a déjà grandi, dit-elle.

Elle ajoute qu’en vieillissant, elle comprend mieux l’intention des femmes qui veulent transmettre des objets faits main.

Avec des informations de Carolyn Ryan de CBC

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