ArchivesÀ la recherche de la jeunesse éternelle
Depuis toujours, l'humain cherche à défier le temps et à prolonger sa jeunesse et sa vie. Téléjournal, 10 février 2005.
Photo : Radio-Canada
Depuis toujours, les hommes et les femmes ont cherché des moyens pour contrer les effets du vieillissement. Cette quête a pris de nombreuses formes au fil du temps. Des reportages tirés de nos archives nous amènent en Roumanie et en Californie, où des chercheurs ont tenté de défier le temps et ses conséquences.
On retrouve des traces de la quête de l’immortalité et de la longévité dans toutes les mythologies et dans toutes les sociétés.
Dans les années 1970, de nombreux Occidentaux se rendaient en Roumanie, attirés par la promesse de préserver leur vitalité et leur jeunesse. Ils étaient séduits par le Gerovital H3, un médicament homologué en 1957 et présenté par la docteure Ana Aslan comme une véritable fontaine de jouvence.
Dans ce reportage diffusé le 6 décembre 1976, la professeure Ana Aslan décrit ses travaux de recherche sur le traitement de l'arthrite et la mise en marché du médicament Gerovital H3.
On présente également différents traitements offerts dans un centre d’études gérontologiques à Bucarest et dans les stations balnéaires de la mer Noire, où une certaine boue malodorante ferait des miracles pour la peau.
Reportage sur la recherche de la Fontaine de jouvence en Roumanie et la professeure Ana Aslan décrit ses travaux de recherche sur le traitement de l'arthrite et la mise en marché du médicament Gerovital H3. Reportage : Myra Cree, Roger Bouchard animateur narrateur : Jean Ducharme.
Plus tard, dans les années 2000, les tendances ont évolué vers la chirurgie esthétique, les injections de botox et la prise d'hormones comme méthodes pour rajeunir.
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Dans ce reportage diffusé au Téléjournal le 10 février 2005, le journaliste Maxence Bilodeau nous présente une nouvelle industrie californienne, qu'on peut appeler la médecine antivieillissement.
Reportage de Maxence Bilodeau sur l’industrie que l’on peut appeler la médecine antivieillissement basée sur le principe de la consommation d'hormones.
Elle se base sur un principe assez simple, celui de la consommation d'hormones.
Notre corps, en vieillissant, produit naturellement de moins en moins d'hormones. Certains adeptes de la médecine antivieillissement remplacent ces hormones manquantes par des hormones produites artificiellement : le HGH et la DHEA. Des produits interdits au Canada et dont l’efficacité n’a pas été prouvée.
Scott Johnson veut vivre au moins jusqu’à cent ans et est prêt à utiliser tout ce qu’offre le marché pour y parvenir. En plus du HGH qu’il s’injecte, il avale une pharmacie complète de pilules. […] Un traitement antivieillissement qui lui coûte environ 1000 dollars canadiens par mois.
Mais le recours aux hormones pour vivre jeune est fortement contesté, même aux États-Unis.
À Los Angeles, au UCLA Medical Centre, Maxence Bilodeau rencontre Stephen Coles, directeur du groupe de recherche en gérontologie, qui critique sévèrement les prétentions de l’Académie américaine de la médecine antivieillissement.
Peut-on trouver en Californie et à Los Angeles la fontaine de jouvence? se demande le journaliste.
Si l’Académie américaine de la médecine antivieillissement n’a pas trouvé la pilule miracle, elle a certainement trouvé une occasion d’affaires miraculeuse.
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