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Financement de l’ARTM : Québec et la CMM conviennent de régler la question d’ici l’été

Les parties qui se sont réunies lundi midi n'ont finalement pas discuté d'argent.

Une gare de train.

Le transport collectif n'est pas rentable dans le Grand Montréal. Et Québec ne souhaite plus qu'aider les opérateurs à éponger la part « conjoncturelle » de leurs déficits. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Radio-Canada

La ministre Geneviève Guilbault et les maires du Grand Montréal se sont entendus lundi pour trouver « avant l'été » une solution au problème de financement de l'Agence régionale de transport métropolitain (ARTM) pour 2025.

Les parties, qui se sont réunies virtuellement lundi midi, n'ont toutefois pas discuté d'argent, selon nos informations.

La rencontre visait à discuter des problèmes de financement que connaissent les sociétés de transports de la province, mais surtout de ceux qu'éprouvent la STM, la STL, le RTL et exo, qui relèvent de l'ARTM. À eux seuls, ces opérateurs anticipent un déficit de l'ordre de 561 millions de dollars pour 2025.

Geneviève Guilbault, de son côté, propose d'éponger 70 % du déficit « conjoncturel » de l'ARTM, une aide évaluée à environ 200 millions de dollars.

Geneviève Guilbault.

La ministre Geneviève Guibault lors de l'étude des crédits budgétaires du ministère des Transports (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy-Roussel

Selon la ministre, il ne revient pas au gouvernement du Québec d'assumer la part « structurelle » du déficit anticipé des sociétés de transports, qu'elle attribue notamment aux salaires élevés que leur versent les municipalités.

La ministre avait convoqué lundi les maires de Montréal, Laval et Longueuil – mais aussi de Québec, de Gatineau, de Sherbrooke, de Trois-Rivières, de Saguenay et de Lévis, dont le déficit anticipé pour 2025 (60 millions de dollars) est beaucoup moins important.

Les négociations entre Québec et les municipalités au sujet du financement du transport en commun sont tendues depuis l'automne dernier, alors que Mme Guilbault avait fini par imposer des audits de performance aux sociétés de transport, qui ont cours ces jours-ci.

Il y a deux semaines, la ministre a aussi provoqué un tollé en affirmant que gérer le transport collectif ne faisait pas partie des missions de l'État. Ses propos ont suscité une avalanche de critiques. Le maire de Québec, Bruno Marchand, a notamment déclaré qu'il n'avait plus confiance en Mme Guilbault.

Entrevue avec Pierre Barrieau, chargé de cours en planification des transports à l'Université de Montréal

Pour trouver une solution aux déficits qui plombent les sociétés de transport, les villes envisagent plusieurs options, dont des coupes de services. Ces scénarios prévoient notamment de percevoir une taxe additionnelle sur les immatriculations, une disposition découlant du projet de loi 39, adopté en décembre.

La semaine s'annonce par ailleurs chargée pour la ministre Guilbault. Celle-ci doit notamment déposer dans les prochains jours le projet de loi visant à créer Mobilité Infra Québec, une agence qui sera chargée de développer l'offre de transport en commun aux quatre coins de la province.

Avec les informations de Sébastien Bovet et de Marie-Josée Paquette-Comeau

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