L'Observatoire de la culture et des communications de l'Institut de la statistique du Québec a dévoilé en octobre qu'en 2022 au Québec, sur près de 24 milliards d'écoutes sur les services de diffusion en continu, seulement 8 % étaient des écoutes d'œuvres interprétées par des artistes du Québec. « C'est très troublant », affirme le gérant et producteur Jacques K. Primeau, qui propose un état des lieux de l'industrie musicale à la veille du Gala de l'ADISQ.
Il explique pourquoi, selon lui, la gestion des plateformes numériques est une catastrophe pour l’industrie musicale et culturelle, ce qui n’est cependant pas surprenant.
« Il faut qu’on trouve le chemin pour découvrir la production locale dans tout ça », insiste Jacques K. Primeau.
De plus, le producteur parle de la popularité des spectacles de célébrités internationales.
« Ceux et celles qui en pâtissent, c’est la relève et les produits nichés », souligne-t-il.
En début d’entrevue, Jacques K. Primeau et René Homier-Roy rendent également hommage à Guy Latraverse, cofondateur de l’ADISQ.